P’TIT MERDEUX !

L’Homme connait la guerre. Et ses résultats. Il l’a faite. Elle l’a défiguré.
Pensez-vous qu’il pourrait, face aux effrois, se révolter. Cesser.

L’Homme observe sa planète Mère. Terres et mers. Il la voit se désagréger.
Pensez vous qu’il pourrait, face aux constats, se révolter. Cesser.

Non. Il ne le fait pas.

Il se réunit et dit qu’il reviendra faire une ronde,
L’Homme est à la hauteur de ce qui lui sort du trou du cul.
Qu’il interroge alors son créateur sur cette conception nauséabonde,
Et comprenne qu’il n’est point de hasard à ce désagrément aigu.

Notre planète se portera mieux, nous vivrons dans ce monde meilleur,
Lorsque je chierai des fleurs.

LA LOI DU PLUS FAIBLE

Que l’Homme qui se redresse chaque matin,
En pensant au-delà de lui lève haut les mains.

Éphémère exsangue de pensées de demain,
Sa sphère, éternelle, évide à coups de poings.

A la terre, à l’eau, le sang se mêlera,
D’une noire épée, le cœur de battre cessera,

Alors condamné, le plus faible aura gagné,
Ephémère mort d’égo et voracité.

ZÉ TORT ou ZÉ RAISON

« …..ZÉTA, la 11e tempête portant un nom à frapper les Etats-Unis cette année, un record, a touché terre en temps qu’ouragan.(……) La saison des ouragans, qui n’est pas encore terminée, est particulièrement intense cette année. A cause de l’épuisement de la liste des noms latins prévus, les météorologues ont commencé à les identifier avec l’alphabet grec »…

Le Grec, le Latin…nous nous plaignons de ne jamais savoir quoi en faire,
Et, si besoin, il y a aussi les hiéroglyphes.
L’ Homme s’adapte.
A défaut de se calmer.
Toujours maître apparent de la situation.
Il tutoie les tempêtes.
Il les domestique.
Les deux pieds dans l’eau, il continue à crâner en langue morte.

Le plus gros virus de la planète, c’est l’Homme.

Incontestablement.

Au regard de tout ce qu’il massacre, Corona est encore en maternelle.