Accusé, Levez-Vous..

La réputation est la moyenne des avis d’inconnus rapportée par une personne. Connue, elle.

Et c’est malheureusement à cet instant que tout peut basculer. Car le colportage d’individus de confiance en individus de confiance nourrit la réputation : il est crédible même si cette réputation est inexacte. Et elle devient une réalité. La vérité. Que les individus sans éthique se feront alors aussi un plaisir de répandre….puisque que, pour une fois, c’est la vérité.

La « bonne » parole est à la réputation ce que la masse est au forgeron : un outil de déformation, de transformation. Et plus tu parles, plus tu frappes, plus le fruit du travail est aiguisé. Gravé pour la réputation. Acéré pour notre objet artisanal.

La réputation nous précède. Elle est déjà là dans la pièce où nous arrivons et connecte les pensées de nos hôtes. Que la réputation soit excellente ou de caniveau.

C’est tout de même plus valorisant que l’indifférence.

Mais, lorsqu’il nous arrive d’être ce corps de l’hôte, ce juge de l’autre, le piège est de faire confiance à la réputation de….

Vous n’auriez alors plus aucune influence sur votre environnement.

Ce qui vous condamnerait à la réputation d’inutile.

 

NAUSEES

Mal au cœur.

J’ai vomi deux fois aujourd’hui.

La première fois en constatant une nouvelle folie de l’homme.
Rendez-vous compte ; des enfants.

La seconde fois en contemplant ce qu’est devenu le journalisme.
Rendez-vous compte ; des grands.

Taisez vous, bandes de cons. Ambassadeurs des fous.

Silence.

SOUPIR

Que reste t’il ?
Ce sentiment d’avoir été droit. Parfois gauche,
Cet air que l’on respire qui nous manque déjà,
Ces êtres que nous protégions, qui sont là,
Qui savent alors que tout sera plus moche.

Que reste t’il ?
Au matin, café, nuages, rosée et perles d’or,
Nous immobiles, la planète continue son effort,
Quand arrive le soir, leurs bras, leurs mains encore,
Sous les lumières qui projettent leurs corps.

Que reste t’il ?
De la bouche, ce mot qui sort,
Je t’aime encore plus fort,
Des images, les ombres, ces visages découpés à l’aurore,
Mais il est tard et tu t’en vas comme tu t’endors.

TRANSITION ENERGETIQUE

Lorsque l’Homme saura apprivoiser l’énergie de sa haine et de son mépris, transformer l’énergie de sa jalousie et de sa médisance quotidienne, il n’aura plus besoin de défoncer le fond des océans et le haut des collines pour réussir sa transition énergétique.

Je me demande même si, dans ce cas de figure, nous n’allons pas rencontrer des problèmes de stockage….

EN PASSANT…..XV

Je connais un type, il est tellement con que je lui ai offert une boite de petits pois, Chaque fois qu’il la regardera, il verra son visage mille fois.  

 

Le monde des voisins et du travail ont ceci en commun qu’ils créent des relations humaines forcées. Nous ne sommes jamais à l’abri de coups de chance ; il faut les saisir. Mais la naïveté et la contrainte n’ont jamais fait bon ménage.
Pour le naïf.

Mettez un cerveau sur des rails, vous aurez un train. Qui peut même ne jamais s’arrêter en gare. Vous aurez une machine. Qui fonctionnera sans relâche. Il peut cependant dérailler un jour. C’est le problème majeur : une grue ne suffit pas pour le remettre d’aplomb. La métaphore s’arrête là.

LE BONHEUR , C’EST SIMPLE COMME UN CLIC DROIT

Vous pensez à l’ordinateur ? Oubliez ça. L’ordinateur vous nourrit, vous émancipe ou vous flétrit.

Le clic droit du boitier photographique, lui, vous ouvre les portes du bonheur de l’autre ou du souvenir de l’œil.

Retenez que ces sentiments sont éternels, un « espèce de truc » qui dure dans le temps…

Je ne sais pas si nos jeunes comprennent ce que j’écris là.