Le reflet des ENTIERS dans la glace est précis et le regard du reflet juge l’ENTIER. Les moitiés ne sont déjà personne. Elles n’ont pas de reflet.
Les ENTIERS aiment. Les moitiés s’aiment; essaiment. Les ENTIERS ont le goût des autres. Les moitiés aussi; dans la bouche…
Un ENTIER ne se divisera jamais en deux moitiés. Un constat malheureux, veut que les moitiés, voire les quarts trustent les places de la gouvernance. Les quelques trublions ENTIER sont souvent pénalisés par l’absence de diplomatie. Diplomatie, ce mot d’élégance qui évite les gros mots de la vérité. Les moitiés ont cette qualité du retournement de veste, de l’humeur toujours égale et ce réflexe commun d’appuyer sur la tête quand l’eau monte.
N’additionnez ni ne multipliez les moitiés, vous n’obtiendrez pas d’ENTIER. Vous augmenterez simplement l’incapacité de faire du groupement.
Alors l’ENTIER s’use et se prend à envier ces moitiés sans reflet qui « couleuvrent » entre les obstacles, transportées sur le long fleuve tranquille et débarrassées de l’opinion de leur public. Heureux manipulateurs de la chaleureuse indifférence et pour lesquels la seule motivation croupie dans l’ambition inavouée ou le confort personnel.
Puis l’ENTIER s’énerve car le monde est injuste de toute façon. Il s’enferme, à tort, dans sa croyance de la justice qui n’est jamais que le reflet de son éducation et de ses valeurs toutes relatives.
Et l’ENTIER énerve, use.
Mais seul l’ENTIER crée le souvenir. Les moitiés, elles, sont déjà mortes.