LA CABANE

Il aura fallu attendre un choc émotionnel.
Un vrai.
Un irréversible.
Le décès du grand-père.
Mon idole.
Mais passé à côté comme un con.
Comme un con de 20 ans, puis 30 ans. 40 ans.
Qui a voyagé, bougé, travaillé et oublié l’arbre tordu au milieu…
Et qui a oublié de lui dire.

Il aura fallu cet instant de rupture pour déconstruire 41 ans de respirations innocentes.

Pour s’interroger.

Consulter.

Comprendre.

Regarder derrière.

Analyser l’enfance.

L’éducation.

Parmi les points « forts » du personnage, « il » découvre sa naïveté.

41 ans de croyances de couleur rose.

De penser que le monde est bon et les gens autour une chance.

Une naïveté qui se décline dans le rétroviseur en multiples séances cocasses : et si beaucoup de personnes bien plus affûtées ou acidifiées par leur propre existence s’étaient bien foutu de ma gueule ?

Oh oui, c’est bien possible….au contact de l’homme, la gentillesse se prend les pieds rapidement dans la naïveté…

A 51, le doute n’est plus permis.

Je ne cherche pas une maison isolée pour rien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *