LES INDIENS ET LES « COW-BOYS ».

Ce matin.
Au volant.
Dans le rétroviseur, j’observais.
L’humain.
Derrière moi donc.
Son masque sous le menton,
Pour pouvoir fumer sa clope dans son petit habitacle.

Et me disais que « tout est donc question de choix ».

En tout cas, il est des virus qui sont acceptés depuis toujours et qui touchent toutes les catégories de personnes.
Nous n’en faisons ni un fromage, ni un état de guerre.
Mais un commerce, un torrent de TVA, de prescriptions médicales et de boîtes en sapinette des Landes.

En oubliant de remercier les soignants. Ils sont là pour ça après tout…

Et les pratiquants ne se gênent pas pour souffler dans la gueule des non pratiquants au soleil des terrasses.
Ils font même autorité.
Y compris sur les poumons de nos enfants.
Et gare à la rébellion du rêveur d’air à peu près pur.
Elle sera étouffée dans le sang.

Puis vint le moment où le cancéreux du papier à rouler, le cow-boy à quatre roues jeta son mégot dégueulasse, mâchouillé, crado-baveux sur la voie publique.
Le bitume commun.
Déjà recouvert par tonnes de cet orange vieillissant, d’une autre époque.
Déjà jonché ici et là de ce résidu de certains Hommes.
Pas de tous les Hommes.

Celui-là, rasé de près à la râpe à fromage, est symbole de la force du mal.
Celle qui méprise.

Inspirés, habités par les esprits, le vent et la terre, les Sioux, les Cheyennes, les Commanches lui auraient tranché la gorge, enlevé le scalp pour moins que ça.

Je pense que les vieilles traditions se perdent.

La nature devrait se défendre.

PREMIERS SERVIS

Quoi de plus destructeur que la norme ?
Rien.
Et Pourtant.
Elle sert de socle à nos organisations sociales.
D’éthique.
Bienheureux celles et ceux qui ont écrit les articles.
Pas certains que le procédé soit bien démocratique.
Il est culturel.
Et la culture, une religion d’idées.
Il évite certes l’anarchie,
La démocratie reste cependant une dictature des uns.

LE TRAIN DES MOTS

LUI

Passage par le quai au frais avec mes compagnons de frissons,
Chacun équipé à sa sauce-manteau,
Ici, une élégante au chapeau,
Là, l’homme au bonnet au pompon.

Diversité d’hiver en cité.

Et puis vient le temps de monter dans le transport en commun.

Et, là, tu sais , tu vois que « les femmes et les enfants d’abord » appartient au passé.
A un monde de gentlemen aujourd’hui dégénéré.
Je n’espère voir la famine, la guerre, ni de loin, ni de près

Finalement, la solidarité est une idée de sociétés riches. Ou, tout au moins, pas trop pauvres. Il n’y a que la misère qui t’invite instinctivement à partager.

ELLE

Sont ce les hommes qui sont dégénérés ? Ça se discute.
Ou les femmes, qui par trop de luttes, ont elles mêmes raté le marchepied ?
Il y a des femelles qui te claqueraient la porte au nez pour les avoir laissé passer.
Les mêmes qui te dresseraient un procès d’intention car tu n’as pas payé l’addition.

Comment s’y retrouver. Le feeling peut être.

LUI

Le feeling. Oui.
Pour le plaisir de la sensation.
Pour l’excitation de l’imagination.
Inspiré par le naturel.
Le pareil.

Les femmes et moi avons enjambé le marchepieds de concert et, ensemble,
sommes descendus.
Les femmes soutiennent la planète de leur douceur. Nos enfants sont suspendus à votre humanité.
Sans vous, point de salut.
Laissons certaines s’écraser.


BIG OR NO

L’état de notre corps est chevillé à notre mental et notre éducation. Lorsque tu le comprends enfin, il est parfois cependant trop tard pour récupérer ce qui est définitivement pourri.

L’école pourrait avoir ce rôle sanitaire. Une fois que nos enfants auront appris 3 fois que Napoléon était un grand homme et 8 fois que Hibou, Genou et Caillou prennent un X au pluriel.

Le ministre de la sécurité sociale et le ministre des gommes et des crayons devraient déjeuner ensemble.

Tiens, si il viennent en vélo, je les invite.