Artères, veines, vaisseaux, capillaires,
Autoroutes, avenues, routes, chemins,
Nous sommes ce sang, ce véhicule,
Emporté dans le flux, dans le flot,
Bloqué parfois dans une impasse. Ou bien par un caillot.
Artères, veines, vaisseaux, capillaires,
Autoroutes, avenues, routes, chemins,
Nous sommes ce sang, ce véhicule,
Emporté dans le flux, dans le flot,
Bloqué parfois dans une impasse. Ou bien par un caillot.
[A SUIVRE]
La photographie fige la VIE.
La vie d’hier, d’avant-hier, d’il y a deux jours, deux ans…
C’est notre mémoire de demain.
Les chefs sont comme les bouteilles de vin.
Avec la même étiquette, tu peux tomber sur du très bon comme sur du frelaté.
A la différence près que les bouteilles sont aujourd’hui souvent de qualité.
Nous nous pensons unique, particulier. Indépendant.
Nous ne sommes qu’un tout, une moyenne, des croisements.
La misère n’est pas moins pénible au soleil.
Et non.
Même avec de la musique entre les oreilles.
La misère collective devient un mode de vie.
Supportable dans l’entraide, le soutien et le partage du rien.
L’envie reste permanente ; et sans jalousie.
Jaloux de quoi puisque cela ne peut être moins bien.
La misère solitaire, elle, est invivable,
Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse soleil.
Que vient faire la météo quand on a pas de table ?
Entouré de tout et quand il n’y a que les yeux qui s’émerveillent.
La réussite individuelle ? Cela n’existe pas.
La satisfaction, oui.
….alors, touche avec les yeux….
Et demande toi où tu seras dans 1000 ans,
Comme pour ce bateau, il devrait te manquer des morceaux.
Probablement il te restera les dents,
Mais tu seras laid, de profil, comme de dos.
Les prières n’ont jamais rien changé au monde.
A bien y réfléchir, je me demande même si elles ne l’ont pas fortement dégradé.
C’est quand même au bord de l’autoroute qu’on voit le mieux les voitures passer.