LES INDIENS ET LES « COW-BOYS ».

Ce matin.
Au volant.
Dans le rétroviseur, j’observais.
L’humain.
Derrière moi donc.
Son masque sous le menton,
Pour pouvoir fumer sa clope dans son petit habitacle.

Et me disais que « tout est donc question de choix ».

En tout cas, il est des virus qui sont acceptés depuis toujours et qui touchent toutes les catégories de personnes.
Nous n’en faisons ni un fromage, ni un état de guerre.
Mais un commerce, un torrent de TVA, de prescriptions médicales et de boîtes en sapinette des Landes.

En oubliant de remercier les soignants. Ils sont là pour ça après tout…

Et les pratiquants ne se gênent pas pour souffler dans la gueule des non pratiquants au soleil des terrasses.
Ils font même autorité.
Y compris sur les poumons de nos enfants.
Et gare à la rébellion du rêveur d’air à peu près pur.
Elle sera étouffée dans le sang.

Puis vint le moment où le cancéreux du papier à rouler, le cow-boy à quatre roues jeta son mégot dégueulasse, mâchouillé, crado-baveux sur la voie publique.
Le bitume commun.
Déjà recouvert par tonnes de cet orange vieillissant, d’une autre époque.
Déjà jonché ici et là de ce résidu de certains Hommes.
Pas de tous les Hommes.

Celui-là, rasé de près à la râpe à fromage, est symbole de la force du mal.
Celle qui méprise.

Inspirés, habités par les esprits, le vent et la terre, les Sioux, les Cheyennes, les Commanches lui auraient tranché la gorge, enlevé le scalp pour moins que ça.

Je pense que les vieilles traditions se perdent.

La nature devrait se défendre.

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