LE MUR DU ÇON…

…une fois de plus franchi.

Par un homme dont le premier qualificatif médiatique semble être « riche ».
Un de plus qui témoigne du dépassement des valeurs monétaires sur celles du respect et de l’humilité.

De l’absence de limites de ces hommes qui s’ennuient et occupent leur argent du bitume aux constellations.

Le nabab parle, la cour se prosterne, en pissant dans son pantalon et gardant les poches ouvertes : 417 km/h sur autoroute. Sur autoroute ouverte. Ouverte à tout le monde.

Il est là le mal profond. Le magma de la bêtise humaine.
Qui vise à s’affranchir de l’autre.
De sa présence.
Au prétexte d’une supériorité numéraire.

Radim, ta fortune s’est construite de la même manière. Sur ta mégalomanie.
Dans les véhicules, ce dimanche de Juillet, sur l’autoroute, soleil levant,
il y avait des humains, plus modestes, peut-être des familles complètes,
Qui sait.

Radim, tu n’es pas inconscient.
Nous le saurions.
Tu es un con sachant.

Tu pries ? Moi aussi.
Je ne peux pas te rêver moins s-cupide,
A ton âge, nous invoquerions le miracle. Mais je prie.
De te voir renversé par un sans le sou. En bicyclette,
Et, avec un peu de chance, dans ta chaise à roulettes,
En pissant dans ton pantalon,
De voir subsister ce cerveau de « riche intelligent ».

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