La reconstruction dépendra aussi, non pas de l’oubli de ton passé qui serait, comme l’abolition du sentiment de haine, une utopie, mais de ta capacité d’abandon. De son abandon dans ton quotidien.
Dans tes transmissions aux autres. Ils portent déjà leurs fardeaux.
Une porte se ferme.
Par surpression, une autre s’ouvre.
(—-)
Je t’invite à l’abandon.
Au sens du relâchement.
Pas à abandonner.
Abandonner, de ma perception, c’est oublier.
J’insiste sur les mots mais ils ont ce pouvoir de se ressembler parfois.
Juste physiquement.
Je t’invite à réorganiser ta hiérarchie des poupées Russes. C’est une invitation. Pas un conseil. Ou un avis. Une invitation.
J’entends la tienne. Mon meuble à moi, il vit avec moi. Il travaille avec moi. Trois cents soixante cinq jours par an sur trois cents soixante cinq.
Vingt quatre Vingt quatre. Sept sur sept.
Depuis 8 ans pour la version intégriste et 28 pour la version intégrale.
Est arrivé ce jour où, alors que j’étais en liberté, hors de cette prison plus grande, là -haut dans les nuages, l’encre dans un pipeline, ouverture 100 %, globe-trotter en Berlingo toutes options, ce meuble est venu me dire qu’il « ne me faisait plus confiance ».
La valeur fondamentale du sens à donner à nos existences.
Ce n’était pas mon objectif. Moi, je voulais voler.
En un seul mot, le bimoteur s’est crashé. Elle avait raison.
« La liberté des uns s’arrête »…bla bla bla…bla bla bla…
« Ne fais pas à autrui »…bla bla bla bla…
Alors, de cette gifle là naquit un Sisyphe en Nord-Isère. Il pousse son caillou sur lequel il a écrit à la craie « Confiance ». Il le pousse. Il le pousse. Et, dans la mesure où la confiance ne se perd qu’une fois, le caillou repart en bas.
Et Ducon, il redescend et il le pousse encore.
Car, oui, il a clairement trahi sa confiance. Il l’a galvaudée…