RETOUR DE SANS

Retour ici à notre camp de base. Après près de trois semaines partagées avec la fille de la famille.

Et-bien, vois-tu, on ne s’y habitue pas.

Rentrer un Dimanche soir, sous la pluie, à 10 degrés, dans un volume qui raisonne, ce n’est jamais bon. Nous vivions à trois dans cette maison.

A deux, nous sommes bancals.

Les bruits, les présences, les événements, 18 ans de souvenirs, comme on dit rapidement, sont devenus des hologrammes.

La vie à trois, à quatre maintenant, est une intermittente d’un spectacle devenu rare.  

Alors, après ces quelques lignes, je vais monter là-haut pour ouvrir les volets et faire fonctionner un peu tout ça, ma femme n’y monte plus jamais.

Car, pour être honnête, il n’est pas si haut ce deuxième étage, mais, putain, il te coupe les pattes.

L’air y est parfois irrespirable.

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