J’observais récemment des échanges de directeurs. De « patrons ».
De « patrons » salariés, hein !
Pas les vrais.
Non, les pantins, les marionnettes d’étiquettes.
Bonnes à remplacer. Des salariés à jeter.
Ces clowns de dernier étage, avec vue sur les non gradés,
Se congratulaient pour une victoire peut-être, une victoire où tout reste à faire.
Des gamins qui jouent aux grands dans la cour de récré.
En cas de gain, ils vont pouvoir jouer aux grands qui jouent aux grands.
Et passer de la congratulation à la succion,
Dans le fond, se joue la définition « de la réussite »,
J’ai tendance à penser que cette réussite ne peut être que personnelle et intérieure.
Et non dans la reconnaissance que ces types cherchent en se congratulant.
Pour rien à l’heure qu’il est.
Ne nous y trompons pas, c’est bien eux même qu’ils flattent.
Les félicitations ne sont que des autosatisfactions.
Une caresse de l’esprit pour une extase de l’appartenance,
A un groupe en carton-pâte, à une bulle de savon,
Pour ceux qui ne sont pas capables d’exister seuls.
Dedans.