Les grands de ce monde, Mme Lagarde en cheffe de file, s’inquiètent de la santé économique occidentale.
Ce qui gâche un peu son petit-déjeuner continental, froisse son tailleur Chanel et commence à éclabousser ses escarpins en daim du Canada.
Si le peuple n’a plus rien à manger, comment va t’il pouvoir payer sa dîme et sa gabelle ?
Alors, la duchesse jette des pommes de terres dans la cour des mendiants.
Les taux directeurs arrêtent de grimper.
L’argent va coûter moins cher.
Aux États.
Aux banques.
Le résultat ne se fait pas attendre.
Le peuple exulte.
Le CAC40 est aux anges.
L’environnement, ce n’est pas son problème.
Le financier n’a pas de temps à perdre avec les degrés de demain. Il lui faut ses euros maintenant. La sécheresse en Afrique ne gâchera pas l’inondation de son portefeuille.
L’argent va coûter moins cher dès 2024.
C’est le cadeau de la mère Noël.
L’énergie pour des fêtes réussies. Consommez ! manants ! L’inflation est terminée. C’est le roi qui vous le dit. Sauf pour le foie gras, le vin et la dinde. Chaque chose en son temps.
Début 2024, nous ouvrirons les paquets.
Nous verrons si ils sont vides ou plein des espoirs de 2023.