BOUCLE DORT

Bonjour Julien (*)

Le temps est le cousin du silence.

Lorsque vous rencontrez le second, vous percevez que le premier a bien travaillé.

J’ai l’esprit vagabond et notre conversation l’a interpellé.

Il n’est pas question de tout poser sur le papier.

A la dilution, aujourd’hui, je fais le choix du concentré.

Vous faites bien de vous faire aider.

Ce faisant, à 33 ans, vous avez de l’avance. Vous faites preuve d’humilité et de maturité.

J’ai emprunté ce chemin. Tardivement certes mais cette expérience autorise l’opinion et les idées.

Alors, de mon point de vue, voyez votre démarche comme un support, une trousse à réflexions et un départ de randonnée.

Pas comme LA solution une fois financée.

Le professionnel en face, ou à côté, restera en retrait. Ne serait-ce que pour se protéger.

Vous seul arriverez aux sommets. Car il y en a plusieurs. Et, plus vous penserez vous rapprochez de la vérité, plus elle vous paraîtra délavée. Telle l’oasis du capitaine Haddock dans le désert de Hergé.

De mon point de vue, l’essentiel est de progresser : « j’travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur homme ».

A 33 ans, vous avez, avec votre sœur, votre soudure viscérale, déjà accompli de belle choses sur notre grande Pomme.

En grandissant trop vite, de colère, de rage ou de douleurs, vous avez enchaîné les étapes.

Et, avec leur cousine la frénésie, laissé de la gomme sur l’asphalte.

Vous avez besoin de souffler.

D’accueillir le nouveau-né.

Vous pouvez être très satisfait de ce que vous avez entrepris.

C’est un peureux de l’initiative qui vous met le point sur le « i ».  

Vous jugez ne pas vivre de passions. Elles sont juste enfouies.

Ne pas avoir de créativité. C’est Benoît qui en vit.

Le temps fait son devoir.

Récompensez-le par des silences.

En pleine lumière, dans le noir,

Ils participeront à faire les différences.


(*) Le prénom a été changé.

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