LIGNE BLANCHE

Elle : « J’ai une fâcheuse tendance à l’excès. L’hypersensibilité n’aide pas.
Son diagnostic me permet juste de comprendre et d’accepter. Pour mieux gérer….le manque. De ma dose. »

Lui : « Voilà qui est parfaitement décrit. Chrono-logique en boucle.
Mais, les excès, Madame, par définition, les excès sont toujours ces pas de trop.
Et ils ne sont jamais sans conséquences avec dégradation.

Nous y opposons le « vivant » comme justification du dépassement de la ligne blanche. Sauf que le dégât, la bêtise, l’erreur deviennent la preuve matérielle de l’excès. C’est d’ailleurs à cet instant que nous admettons avoir franchi la barrière. En espérant toujours la repousser plus loin. Dès fois qu’on ne la croise pas.

Le « coup de chance » de l’euphorique.
Mais elle finit par se baisser la barrière.
Toujours.
Immanquablement.
Par définition.
Puisque nous poussons toujours trop loin.

L’excès est la maladie du romantique.

Les excès sont toujours ces pas de trop…qui nous font, de temps en temps, toucher le beau. Parfois le sublime.

Voilà une jolie histoire d’addiction.

Que d’autres, les « sages », ne toucheront pas du doigt.
Car, eux, je les observe d’ici, la main au dessus du verre, ils disent : « Pas trop »…

Ils vivent en gris.
Faut-il souffrir pour voir le beau ? »

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