VAGUES À LAMES

La mort, naturelle, de maladie, accidentelle nous retire de la vie des autres.

Nous sommes ce grain qui, du sommet du tas de sable, descend jusqu’à sa base, petit à petit, inexorablement, en s’accrochant aux parois, aux autres grains, aux interstices.

Ce grain qui retourne dans le sol, avant d’être aspiré par cet océan qui pousse, secoue, nettoie et renvoie sur la plage une infinité de nouveaux nés. Propres. Bien lavés.

Aux sommets.

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