J’ai regardé partout : penser n’est pas taxé.
Alors, j’ai pratiqué pour voir. Pour confirmer mes recherches. Discrètement, pour ne pas me faire gauler par un adipeux de salon, un gras double du triple exemplaire, un Tanguy sec des roubignolles.
Dés fois que cela me coûte un redressement. Rien.
Alors, j’ai continué. De plus en plus. Tous les jours. Toujours rien.
Jusqu’à la découverte et l’extase complète : penser n’est même pas payant.
Par contre, s’exprimer, écrire commence vite à coûter à celui qui dépasse le monde du silence : la démocratie possède aussi ses règles et ses conventions.
D’ailleurs, il n’existe plus aucun agitateur dans notre hexagone.
A peine des amuseurs publics.