RIME RICHE

Curé.

J’entends cul et raie. La musique des maux.

Le Pape a demandé pardon. Nous voilà rassurés. Des siècles de pédophilie catholique vont certainement s’arrêter là. Le jour 0 de l’ère de la chasuble de chasteté.

Mon petit doigt me dit que nous aurions pu gagner quelques années.

C’est bien le pardon. Le chiffon humide sur l’ardoise sale. Ou l’inverse.

Pour passer à autre chose. Ou à la même chose, le temps de l’oubli. Que la vague reparte. Puis revienne.

Moi, je ne pardonne pas. On me dit rancunier.

Vous dites bien ce que vous vous voulez.

Je préfère entretenir la mémoire. Je cultive le souvenir du potentiel, du probable, du déjà-vu.

Cela évite la récidive.

Peut être devrions nous y penser collectivement.

Amen.

 

 

CONS-TERRE-NÉANT

L’océan pourrit par les pieds, les sols suffoquent,
Les scientifiques sont sur les hanches, il y a longtemps qu’ils n’ont plus de genoux,
De l’intelligence collective subsistent quelques fragments,
La solidarité est parquée dans des réserves,

Facebook va ouvrir un site de rencontres…..sauvés !
Un baisodrome international à ciel ouvert,
Il est temps de construire des boulangeries, des boutiques et des hôtels autour.

JOKER MENTEUR

C’est l’histoire d’un Français et d’un Anglais qui discutent.

Le Français se présente : « nous, en France, nous avons un nouveau parti politique. Il n’y a plus de gauche et de droite. Nous sommes le parti En Marche. Nous ne sommes pas comme les autres ».

Et l’ Anglais de répondre : « Nous aussi en Angleterre, nous avons un nouveau parti. Il n’y a plus de conservateurs ou travaillistes. Nous sommes le Renew Party. Et nous non-plus nous ne sommes pas comme les autres ! »

Aha A-ha A-ha ! Oh Oho Oho ! Aha A-ha A-ha ! Aha A-ha A-ha ! Oh Oho Oho ! Hi hi hi ! Aha A-ha A-ha ! Oh Oho Oho ! Aha A-ha A-ha ! Aha A-ha A-ha ! Oh Oho Oho ! Hi hi hi ! Aha A-ha A-ha ! Oh Oho Oho ! Aha A-ha A-ha ! Aha A-ha A-ha ! Oh Oho Oho ! Hi hi hi ! Oh Oho Oho !

(Rires)

BESNIER ! TU DORS ?

Invisible de honte à n’en pas douter,
Il n’y a pas de fortune innocente,
Il y a des succès mérités,
Et des réussites édifiantes,

Il ne s’agit pas de nier les fruits de l’histoire,
Les récompenses du labeur,
Les paris de la peur,
Qui font de nous un jour un puissant notoire,

Nous pouvons dédaigner, vivre chacun sur son plancher,
Sans oublier de partager la récompense de la terre,
Respecter les doigts calleux. Leur fierté de père, de mère,
Celle la même que tes grands parents t’ont léguée.