CON – FIANCE

Nous nous efforçons de masquer notre absence de confiance. Et nous luttons pour transmettre un sentiment de confiance.

Celui ou celle qui n’a pas à produire ces efforts ose. Il n’est limité que par le jugement social d’autrui. Mais, à priori, ce n’est pas un critère de fonctionnement.

Une absence de confiance est fatiguant.

L’excès, invalidant.

EN PASSANT…XVIII

Je fais le choix de travailler aux cotés des personnes identifiées handicapées. C’est bien ce que je craignais. La définition des personnes dites ordinaires est à revoir : les handicap ne sont pas tous visibles.

A priori, la croyance populaire voudrait qu’il n’y ait rien à attendre du monde du travail. Le constat n’est pas tout à fait faux mais chacun peut essayer de choisir  un métier pour obtenir ce qu’il veut. Si ce n’est que de l’argent, alors, cette vie va être longue.

 

TOUT LE MONDE EST IMPARFAIT

Alors, vivons par défaut.

Offrons nous de quoi se donner le droit à l’erreur. L’existence sera moins cubique. Au bout de chaque histoire, de chaque confrontation,de chaque expérience une porte qui s’ouvre. Elle peut s’ouvrir sur le ridicule, une gloire éphémère ou sur une certitude. L’important est qu’elle s’ouvre complètement.

Seule la morale doit être un frein à la confrontation, à l’expérience. Si morale est enfreinte, alors la porte ne peut s’ouvrir. Et la justice des hommes et des yeux prendront le relais.

Vous reconnaîtrez que, pour certains d’entre nous, cette porte est constamment ouverte. C’est une porte de saloon. Le regard de l’autre ou la justice n’ont pas de valeur d’inflexion. Les nombrilistes, les carriéristes, les dictateurs, les religieux, nos dirigeants, les chefs, les infra-ordinaires nous présentent chaque jour toute l’étendue de la palette de la morale. Pourvue qu’elle leur soit profitable le temps de leur existence et qu’après eux, le déluge.

Devenir sage passe peut être par le labyrinthe dans lequel, au grès des expériences, certaine portes vont s’ouvrir. D’autre pas. Il faudra lors comprendre, présenter des excuses et faire demi-tour.

Etre sage, c’est alors savoir, à tout instant, quel chemin arpenter pour trouver la meilleure issue; celle qui offrira une solution puis permettra d’ouvrir une porte. Pour s’en aller. Et libérer son esprit.

Je n’ai pas dit la bonne issue.