LA CICATRICE

« Seules les expériences et les cicatrices font d’un garçon un homme ».

Une cicatrice est la preuve visuelle des conséquences de l’impossible. C’est une émotion condamnée.

Une cicatrice est une fermeture éclair de plaie. Elle fonctionne dans les deux sens. Elle est fixée sur le cœur et peut toujours s’ouvrir. Mais elle dénature ce lobe parfait dont le galbe est détruit.

Enfermée du coté cœur, la passion créatrice de cicatrice s’est trouvée une place au milieu des machines qui aspirent et qui poussent le sang. De loin, seule une lueur se distingue. Pousse, écarte le ventricule, voilà une bille d’un rouge vif volcanique qui te perce la pupille. Comme un organe vivant et visible d’une bête terrée qui ne demande qu’à surgir.

 Une bête bien vivante, alimentée par l’odeur, l’image, le son et le toucher du souvenir.

De l’autre coté de la cicatrice, le monde des vivants et du paraître. Celui du bruit, des gens et du visible. Le monde normal. Un monde normé. Celui des conventions et des situations engagées, légitimes, irréversibles et cadrées. Le monde des chemins tracés ou à dessiner.

 

RETOUR A LA TERRE

Ce que je retiens de ces deux dernières années ?

« Il faut cultiver son jardin » écrivait Voltaire qui était loin d’être un âne.

Pour le cultiver, il faut le définir.

Il faut constater ses bosses, ses trous et ses carrés d’herbe parfaits.

Quoi qu’il en soit. Il sera déjà bien assez grand pour toi.

Et toute graine qui viendra s’y jeter au grès du vent et y pousser devra être observée dans un premier temps.

Dans un second, tu pourras la faire grandir ou l’arracher.

LA CICATRICE

« Seules les expériences et les cicatrices font d’un garçon un homme ».

Une cicatrice est une preuve visuelle des conséquences de l’impossible, une émotion condamnée. 

Une cicatrice est une fermeture éclair de plaie. Elle est figée sur le cœur. Elle fonctionne dans les deux sens. Elle peut s’ouvrir. Elle dénature le lobe parfait du cœur dont le galbe est détruit.

 Enfermée du coté cœur, la passion créatrice de cicatrice s’est trouvée une place au milieu des machines qui aspirent et qui poussent le sang. De loin, seule une lueur se distingue. Pousse, écarte le ventricule, voilà une bille d’un rouge vif volcanique qui te perce la pupille. Comme un organe vivant et visible d’une bête terrée qui ne demande qu’à surgir.

 Une bête bien vivante, alimentée par l’odeur, l’image, le son et le toucher du souvenir.

De l’autre coté de cette cicatrice, le monde des vivants et du paraître. Celui du bruit, des gens et du visible. Le monde normal. Un monde normé. Celui des conventions et des situations engagées, légitimes, irréversibles et cadrées. Le monde des chemins tracés ou à dessiner.