Alors, vivons par défaut.
Offrons nous de quoi se donner le droit à l’erreur. L’existence sera moins cubique. Au bout de chaque histoire, de chaque confrontation,de chaque expérience une porte qui s’ouvre. Elle peut s’ouvrir sur le ridicule, une gloire éphémère ou sur une certitude. L’important est qu’elle s’ouvre complètement.
Seule la morale doit être un frein à la confrontation, à l’expérience. Si morale est enfreinte, alors la porte ne peut s’ouvrir. Et la justice des hommes et des yeux prendront le relais.
Vous reconnaîtrez que, pour certains d’entre nous, cette porte est constamment ouverte. C’est une porte de saloon. Le regard de l’autre ou la justice n’ont pas de valeur d’inflexion. Les nombrilistes, les carriéristes, les dictateurs, les religieux, nos dirigeants, les chefs, les infra-ordinaires nous présentent chaque jour toute l’étendue de la palette de la morale. Pourvue qu’elle leur soit profitable le temps de leur existence et qu’après eux, le déluge.
Devenir sage passe peut être par le labyrinthe dans lequel, au grès des expériences, certaine portes vont s’ouvrir. D’autre pas. Il faudra lors comprendre, présenter des excuses et faire demi-tour.
Etre sage, c’est alors savoir, à tout instant, quel chemin arpenter pour trouver la meilleure issue; celle qui offrira une solution puis permettra d’ouvrir une porte. Pour s’en aller. Et libérer son esprit.
Je n’ai pas dit la bonne issue.