….. enfin, ce qui est formidable est que l’Homme se relève de tout. Hormis de la sale maladie.
L’oubli le sauve. Héron Héron Maurice Papon….
Tout disparaît.
Comme l’eau sur le sable.
….. enfin, ce qui est formidable est que l’Homme se relève de tout. Hormis de la sale maladie.
L’oubli le sauve. Héron Héron Maurice Papon….
Tout disparaît.
Comme l’eau sur le sable.
« L’odieux est la porte de sortie du ridicule ». (Victor Hugo)
« Le ridicule ne tue pas ».
Ça tourne en rond cette histoire.
Faire de chaque jour, le même jour.
On ne tue personne,
On ne dérange personne,
On ne fait de tort à personne.
« Grâce à Dieu, on en parle ».
Le « Dieu d’Hollywood à genoux »….du coup, on échange les rôles…C’était plutôt l’inverse jusqu’à maintenant.
Que vient faire Dieu la dedans ?
Je ne vois aucune contradiction entre ce comportement singulier et ce que Dieu, l’Homme montrent et font depuis que Adam aurait posé le pied par terre par enchantement.
Rien de bien nouveau. Un dégueulasse de plus avant le prochain.
Juste à la hauteur de l’humanité.
Car, nous pouvons bien nous cacher derrière le gros doigt de Weinstein. Se rassurer en imaginant avoir péché le plus minable de tous. Amener avec lui quelques alcooliques du sexe.
Cracher sur les fautifs. Les frapper, les écarteler et les exhiber au coeur de la collection des spécimens extrêmes, des monstres de la nature.
Mais cette collection ne tient pas dans un seul musée.
Je ne vous parle pas de sexe mais de rapport de domination. De pouvoir. Du mépris de son prochain.
Hollywood est la plus grosse puissance de la planète. Bien plus forte que celle de tous les chefs d’état réunis. C’est la puissance du rêve.
Il en était devenu co-directeur. Ses défauts extrêmes l’y ont propulsé.
La honte, c’est aussi que « le monde » savait. Et n’a rien dit. « Ce monde » avait donc des intérêts à ne pas le faire.
Le malheur est que ce rapport de domination, de pouvoir, de jalousie sont des composantes profondes de notre chair mortelle.
Weinstein en est devenu une icone Hollywoodienne.
Il est juste plus malade que beaucoup d’autres. Un malade riche, banni.
Une tragédie moderne dont nous ne tirerons aucune leçon. Les guerres et holocaustes passés nous démontrent chaque jour notre incapacité de faire. Si il fallait commencer à réfléchir aux erreurs passées, cela se saurait.
Peut être, l’histoire le dira un jour, un plus gros dégueulasse, un plus gros con produira le film qui retracera l’histoire, vraie, de ce magnat d’Hollywood qui s’est fait pécho après avoir pissé sur les autres du haut du plongeoir pendant des années….
Personnellement, avant, Donald, c’est un prénom que j’aimais bien.
Beaucoup de personnes se lancent dans la chirurgie esthétique « d’extérieur ». A fonds perdus ou en low cost.
Il y a certes des nez, des oreilles à corriger ou des seins à sculpter.
Mais, la plupart du temps, c’est une chirurgie de l’intérieur qui est à entreprendre.
Un médecin est susceptible de se faire radier de l’Ordre des Médecins.
C’est également vrai pour les pharmaciens, les ingénieurs, les dentistes, les architectes….
Et pour un prix Nobel ?
Notre planète continue à se transformer en un vaste hôpital psychiatrique.
Quelques personnes ont été enfermées car les signes extérieurs ne laissaient aucun doute à ce sujet.
Toutes les autres sont encore en liberté.
Ce que je retiens de ces deux dernières années ?
« Il faut cultiver son jardin » écrivait Voltaire qui était loin d’être un âne.
Pour le cultiver, il faut le définir.
Il faut constater ses bosses, ses trous et ses carrés d’herbe parfaits.
Quoi qu’il en soit. Il sera déjà bien assez grand pour toi.
Et toute graine qui viendra s’y jeter au grès du vent et y pousser devra être observée dans un premier temps.
Dans un second, tu pourras la faire grandir ou l’arracher.