Notre monde est un pommier. Vous êtes ses pommes.
Grosses, malades, mures, vertes ou fripées,
Tout en haut, prés du sol ou cachées,
Nous devons en accepter tous les défauts, nos imperfections d’Homme,
Ne pas regretter nos manques, nos choix,
Sur des chemins heureux, détournés ou plombés,
Vie lumineuse ou d’affamés,
Destin éteint, à demi-maux ou de roi,
Mais, pendues ici ou là, ces pommes aux diverses destinées,
Finissent toutes par se détacher,
Pour retomber sur terre, s’y enfouir,
Et ce pommier nourrir.