C’est quand-même extraordinaire.
Il faut être loin des gens pour mesurer la qualité du travail accompli.
L’être humain se caractérise par cette incapacité chronique à apprécier le jour qui passe. « On » est ensemble mais « on » ne mesure pas la chance de l’être. Et, plus embêtant, « on » manque d’initiatives pour en profiter pleinement. Il faut être loin des gens pour penser à ce qu’on » aurait pu faire.
Cet être humain ne sait que parler du « temps qui passe ». En le regrettant.
Avant de se précipiter vers celui qui arrive.
Ce soir, c’est sur, il pique sévère ce silence qui est revenu.
Après 4 mois de vie à nouveau partagée. Tu nous a gâtés. Les petits plats. Les courses. L’entretien. La présence. Le bruit des casseroles et des séries TV. Les repas à 3 et à 4.
Ce soir, c’est sur, il pique sévèrement .
Mais « on » s’accroche.
Je me dis que je suis content d’avoir rectifié en son temps la trajectoire de ma présence durant ton enfance. Il y a un mélange de « moyen » et de « mieux ».
Nous sommes fiers de pouvoir t’accompagner dans l’apprentissage de ton métier.
Voilà les branches qui nous permettent de rester assis dans l’arbre de l’éducation et de l’accompagnement familial.
Nous avons étendu ses racines et tu l’as fait pousser :…putain kikie, tu sais que tu as fait du sacré boulot depuis que tu as mis les pieds au collège.
Tu t’es déroulée le tapis rouge toute seule.
Tu possèdes de très jolis diplômes.
Jolis au sens de « consistants ».
Au sens de leur « valeur ».
Tu peux bomber le torse.
Papa et Maman.