La photographie a ce charme parfois d’imposer à son auteur ses messages.
Il a des intentions.
Elle a le dernier mot.
A lui d’être humble et de chercher.
D’ailleurs, souvent, régulièrement, lorsque nous marchons, les meilleures photos sont dans notre dos.
Il ne faut pas se fier à la première « impression » de la rétine.
L’appareil photo est technique. Mais, entre le sol et le déclencheur, il n’est question que de sensibilité et de regard porté. À cet instant, le photographe se distingue des gens et sort de la foule.
Lui et l’écrivain, son alter-ego en plume, sauront extraire sur un carré, sur un rectangle, sur du papier, l’impalpable qui façonne les sentiments d’autrui du beau, du laid, du triste, du puissant…
Ils ne sont que transmetteurs d’émotions.
Aussi ne sont-ils constitués strictement que d’elles.
Que d’ailes.
En 2024, ces gens là sont à la fois en souffrance et indispensables pour apaiser les autres.
Le cinéaste sait faire « ça » aussi.
En d’autres termes, les rêveurs maintiennent notre grande bleue en lévitation.
Sans eux, elle s’écrase.
Nous ne devons notre survie, notre goût du lendemain que à nos rêves et à ceux qui les initient et à ceux qui les entretiennent.
La science n’est qu’un corollaire au sensible.
Et non l’inverse.