Observons le développement des métiers de l’externalisation éducative de nos enfants. Psychologues, coachs scolaires viennent se substituer à ce qui était et devrait être notre propre rôle naturel.
Le meilleur psychologue, le meilleur coach sont la seule attention que nous portons à nos enfants. Notre capacité « à les écouter ». Je n’ai pas écrit « à les entendre ».
Encore faudrait il en avoir envie. Car, en être capable, la question ne se pose pas. La nature humaine est prévue « pour ».
Mais le confort moderne nous en a détourné. Au profit du nombrilisme.
Le constat est simple : l’évolution de notre organisation et de nos valeurs sociales nous détourne purement et simplement de la plus simple des missions, l’éducation.
Cet abandon planifié, la sous-traitance de l’apprentissage créent de l’emploi. C’est la bonne nouvelle économique.
Mais, quand l’argent refait le lien, doutons de l’efficacité pédagogique à terme. De la puissance du message reçu par l’enfant.
Le coeur et la monnaie n’ont pas d’histoire commune. Le discours de l’étranger reste distant.
Ce grand écart plonge, entre autres, nos sociétés en décadence.