LE COMMERCE DETESTABLE

L’esclavage aurait été aboli, à priori, dans le monde entier entre le XVIIIème et le XIXème siècle. D’après ce que je constate en bavant devant ma télé, il y a encore du travail.

L’abolition de la maltraitance de l’homme par l’homme n’est pas un acquis universel. Des êtres humains n’ont pas encore bien cerné le concept. Et la couleur de peau n’a pas de rapport avec la médiocrité.

Puisque ce concept de précaution est diversement apprécié, offrons à ces gentlemen un passage en chaise électrique qui, comme l’esclavagisme, n’existe plus. Jusqu’à ce que mort s’en suive par exemple ; l’humanité n’y perd pas grand chose.

Oui, je vous entends d’ici vous insurger sur la méthode et le coté didactique approximatif du procédé. Dans le tunnel, ils verront la lumière au bout : ils comprendront.

Tardivement certes.

Laissez donc les lois de la finance en dehors de tous les maux. En faisant croire que certains, une minorité, plus intelligents ou mieux éduqués, exploitent d’autres, la majorité.

Les lois de la finance ne sont qu’un corollaire de la loi du commerce détestable. Leur bras armé.

La finance n’a pas toujours existé. Le commerce, oui. Et, avec lui, l’exploitation, ses trahisons, ses tricheries, ses contre-façons, son rapport de force permanent. Sa destruction de l’environnement.

Le commerce n’a jamais eu vocation d’apporter le bonheur à tous.

Il est l’expression basique de celui qui en a fait son premier métier, de celui qui a commencé sa vie de Trader par faire du troc.

Le commerce est à l’image de l’homme : détestable.

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