LA JOIE DU SILLON

Le temps lacère. Le temps rabote de la tête aux pieds,
La loi de la gravité certainement,
Le poids de nos trajectoires déjà gravées,
Au sommaire de notre parcours naissant.

Contre la joie de la photo « d’anciens temps »,
Il ne peut cependant rien effacer du tout.
Il est bêtement impuissant.
Et, sur ces rectangles, subsiste la profondeur de nous.

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