…GLOUB GLOUB GLOUB…

Le premier trimestre a duré 10 secondes.

Nous comptons bien des joies bien sûr. Il faudrait prendre le temps de les compter car, à cet instant, j’ai la carte mémoire brouillée.

Un trimestre de contrastes.
Un trimestre en beaucoup de noirs profonds.
Et de quelques blancs aveuglants : ma femme est vivante et notre étoile en construction.

Mais, à aucun moment, vraiment à aucun moment, l’esprit,  l’intelligence, la plénitude n’ont eu leurs places : la viande est froide.

Il y a 15, 20 ans, j’imaginais la cinquantaine comme une récompense des expériences acquises.

Le point de départ d’une maîtrise confortable et du serin qui vise le sage.

En lieu et place, j’observe un corps contrarié, nu dans un océan et qui tangue avec ses bouées.

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