Sodomiser un enfant, lui imposer une fellation sont des ignominies de l’espèce humaine.
Ce texte n’est pas un texte de cru.
C’est un texte de mots vivants qui ont pour utilité la description du plaisir lorsque les vocations sont respectées.
Ou bien le devoir du rappel de la réalité de l’ô-Dieu, Seigneur Jésus, pass’moi l’sel, j’ai une tache sur ma toge.
Les hommes qui ont fait, qui ont commis marchent lentement. La tête baissée. Parfois, ici et là, une tonsure qui mériterait d’être étendue par les ciseaux et les tondeuses de la Libération.
Ils marchent lentement car ils ont du temps. Se savent déjà inutiles. Et n’ont plus rien d’autres à faire. Ils ont abattu leur joker de la pulsion de la plus vile des manières.
Leurs obligés ont parlé. Ont réclamé. L’anormalité étendue et séculaire, bénie à tour de bras, jaillit aux quatre coins de la planète.
Des failles humaines en nappes de pétrole.
Partout des hommes à la queue. Leu Leu.
Comptez avec moi les vices de l’Homme.
Le vice du pouvoir et son corollaire, la Guerre. Les massacres, les exactions, les exodes, les expropriations. Par centaines. Dans le petit guide du manuel illustré à l’attention des nuls.
La mauvaise nouvelle est que l’Histoire n’est pas derrière.
Le vice de la possession et son corollaire, le vol, le détournement. L’appropriation du travail des autres; la taille, la dîme, la gabelle et booking.com.
Le sexe ?…n’est pas un vice. C’est une fonction. C’est l’érection des principes qui divise. La mise en oeuvre qui interroge.
Et le désœuvrement d’âmes dédiées aux œuvres du culte a délié les langues de ceux qui ne demandaient rien et profané sur quelques centimètres la totalité de leur intégrité, de leur honneur, de leur dignité.
Violé la profondeur des regards et la fierté de transmettre, d’éduquer.
Le temps est long lorsque les cinémas et les bars sont fermés. Force est de constater qu’il y a la queue aux presbytères.
Est ce à penser que le virus sodomite se propage plus facilement à la lueur des bougies. Que les portes lourdes sont d’excellents isolants phoniques. Que la lumière des vitraux aveugle le monde autour et pousse aux consentements et aux qu’on fesse..
Nous pourrons toujours écrire et vendre des livres sur les corollaires de la nature humaine, montrer du doigt, haïr.
Faire tourner à plein les machines de presse. Faire couler le jus du voyeurisme. Pomper du fric sur les relents d’aveux.
Ériger en maître une justice. Aveugle jusque là. Pourtant assise aux premiers rangs de messe du Dimanche…Justice divine….
…Ou bien réfléchir vraiment sur la nature de l’Homme.
Reconnaître avec ces monstres qu’ils ont violés des enfants et leurs idéaux.
Que l’humain n’est pas un culte.
Les textes et les mots n’ont pas de failles.
L’ADN, oui.
La mort annoncée de l’Homme le perverti.
Elle est lame du vice.
Une faucheuse et une trancheuse à principes.
C’est bien la faiblesse de l’Homme qu’il faut prendre en charge.
Pas ses maladies reconnues.
Faire taire le chien qui a aboyé est inutile.
Il a déjà brisé le silence d’autrui.
Et c’est en brisant le silence de ces porcs que les âmes noires reculent…
…se cachent, s’isolent en nombres et en ombres.
Et recommencent….
…Car le temps est long lorsque les cinémas et les bars sont fermés.