CLOPIN CLOPANT

Tout descend. S’écroule et pend en vieillissant,
La loi de la gravité serait sans conteste impitoyable,
Irréversible gravité de la loi de futurs mourants,

Tu peux lutter mais avec le temps va, tout s’en va,
« La, ici, touche. Tu vois bien qu’ça descend »,
« La, j’aime bien, mais là, ça’va pas ».

Avec le temps, tout pendouille,
S’ramollit, se froisse, s’étend,
Les yeux. Les joues. Le bide, Les couilles.

« Mais…puisque les regards des autres se plissent simultanément »,
« Ce n’est pas grave », je rassure, je cafouille,
Nos déformations accompagnent le mouvement,

Les rides s’accordent le pardon,
L’image, alors, reste la même.
Et, de toi, il n’est pas question d’abandon.

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