JACKY BARCLAY

Je le connais, moi, Barclay … Jacky Barclay.

Pas Eddie, non. Jacky.

Eddie, il avait la classe, le port de tête.

Jacky, lui, c’est la crasse qui auréole son cou.

Moi, je connais le Jacky du Raid Gauloise, le sportif dans la caravane, celui qui s’habille en logo crado,

Le gras autour des ongles, le falzar tenant tout droit, pendant que Jacky-Pastis se pisse sur les pompes,

Jacky combattant, le mégot s’écrasant sur une lèvre qui s’effondre. Syndicaliste du premier, non…, du second…., non….., du rang au fond, c’est Jacky le Jaune derrière.

Et marron devant,

Porte paroles de deux trois mots, pas plus, c’est Jacky Le Neurone.

Equipé du doigt spécial aspirateur de voiture, c’est Jacky klaxon,

Pas de bol, Jacky X n’existe pas. Quand tu vois la gueule de la matrone, inutile que Jacky quête, l’alphabet n’a pas besoin d’être récité.

Blaireau torse poil collé, c’est notre Jacky Chan.

Avant d’être notre Jacky-canne.

Et que notre Jacky cane.

GILLES LE JAUNE

Pissez au cul de la marge bénéficiaire des multinationales, elles en auront toujours assez,

Ce n’est pas le travail qui fait leur beurre,

C’est la spéculation de noirs cravatés qui finissent par s’étouffer,

Soit dans leurs millions, soit dans leurs cachets.

Le travail n’est que la vitrine, le point d’entrée, le prétexte à l’orgie monétaire. Une croyance de salarié.

Mais, ne fuyez pas; l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.

Elle n’est verte que dans les champs.

MIROIR SANS TEINT

Un orage a inondé la campagne.
Le soleil qui a suivi aussi.
Leur mariage était scintillant.

L’ Homme pourra toujours se regarder dans le miroir et se demander qui est le plus beau,

Et se satisfaire de sa réponse en flattant du doigt ses contours,

Et, en refusant la vérité,

Car c’est bien la nature qui l’emporte autour,

Il a tort de la négliger.