LE BOUT DES SAINTS

Saint Thomas croit ce qu’il voit. Quand à moi, je vois ce que j’entends. Peut être était il aveugle, je ne suis pas sourd…

… et, pour que la vie s’apaise, ne vois aucune raison,
Ne consens aucune valeur à la parole viciée de ces donneurs de leçon,
De ce manipulateur d’êtres en torchon.

Trois femmes aux seins nus dans la crèche de la place Saint-Pierre,
Mesdames, je vous accompagne par les mots, imaginez moi la bite à l’air,
Un perchoir pour jolis oisillons,
Sur cette symbolique de forfaitures répétées, ce sont leurs chants de Noel que nous entendons,

Que la scène est belle, pressons nous devant ce miroir en plastique,
Cette peinture en vomi,
En négatif cynique,
Venez les enfants, contemplez la vérité, la sagesse et le déni,

Soulevez les toges et vous y trouverez les poignards, les fioles de manipulation,
Et bien d’autres choses dont ils vous diront,
En s’agenouillant, les yeux clos juste avant l’offense,
Que le bonheur est au bout de la branche……

JOYEUX NOEL

AU FEU ! …. LES FEMMES, LES ENFANTS ET LES HOMMES ORDINAIRES D’ABORD….

Il existe de belles volontés mais je ne vois pas de bonnes raisons pour que les personnes en situation de handicap prennent leur place dans le conscient collectif et dans un quotidien sans limites.

Pour la simple et bonne raison que l’Homme « ordinaire » peine un peu plus chaque jour qui passe à s’occuper de lui même de manière bienveillante.

Les réactions à ce malaise viral favorisent les réponses autocentrées ou anarchiques. C’est dommage car seules la solidarité, l’intégration, la convivialité désintéressée sauveraient chaque individu.
Et la collectivité.

LA CICATRICE

« Seules les expériences et les cicatrices font d’un garçon un homme ».

Une cicatrice est la preuve visuelle des conséquences de l’impossible. C’est une émotion condamnée.

Une cicatrice est une fermeture éclair de plaie. Elle fonctionne dans les deux sens. Elle est fixée sur le cœur et peut toujours s’ouvrir. Mais elle dénature ce lobe parfait dont le galbe est détruit.

Enfermée du coté cœur, la passion créatrice de cicatrice s’est trouvée une place au milieu des machines qui aspirent et qui poussent le sang. De loin, seule une lueur se distingue. Pousse, écarte le ventricule, voilà une bille d’un rouge vif volcanique qui te perce la pupille. Comme un organe vivant et visible d’une bête terrée qui ne demande qu’à surgir.

 Une bête bien vivante, alimentée par l’odeur, l’image, le son et le toucher du souvenir.

De l’autre coté de la cicatrice, le monde des vivants et du paraître. Celui du bruit, des gens et du visible. Le monde normal. Un monde normé. Celui des conventions et des situations engagées, légitimes, irréversibles et cadrées. Le monde des chemins tracés ou à dessiner.