Il est interdit de se toucher les couilles puis de serrer des mains.
Auteur/autrice : Laurent
BLANC CASSÉ
Détrompez-vous,
La couleur rose est bien l’opposée de la couleur noire.
Et non le blanc.
Très pur mais trop neutre pour être joyeux.
Pour être heureux.
HISTOIRES A DORMIR DE BOIS
Les squales sont au congrès des ailerons à Miami pour se requin-quer.
C’est un requin-marteau qui rythme les débats…
… »bon sang, mais c’est bien dur ! » disait la table en se faisant taper dessus…
..ouh là là…je boite ce matin..!.. et oui….47 ans…
..heureusement, je suis sur la béquille…
Ce qui m’inquiète est qu’en vieillissant, un jour, je finisse par me casser la gaule…
SUCEURS DE CIERGES
Saint-Chinian, Saint-Péray, Saint-Joseph, Saint-Pourçain, Saint-Amour…
Des Saints à boire…
..Ils ne s’emmerdaient pas les curés le samedi soir.
Une bouteille.
Un enfant.
Une bouteille.
Un enfant.
Culs-secs…
…ah..je vois..je sais…C’est choquant.
…d’ailleurs, le Pape a réagit vivement et a dit « Nous ne buvons pas autant d’alcool les samedis soirs… »
Je ne le crois pas.
Je ne crois pas au Pape.
Quoi qu’il en soit, l’EHPAD du VATICAN est fermé.
Les enfants sont en sécurité.
Le virus est athée.
OCTOBRE 2020
La vie est malade.
L’OR DE LA DICTATURE
Amis capitalistes, optez pour le communisme.
Mao sait tout
Les marges sont meilleures.
MIRAGES ET DES ESPOIRS
Il suinte.
S’échappe des fissures de pierres écrasées par la chaleur sans partage et pétrifiante du désert,
Ce filet, c’est une roche rouge autour,
Légèrement érodée, creusée entre les parois ocres de poussière desséchée.
Ce filet, c’est un peu de vert autour,
Un peu de mousse lovée entre ces blocs craquelés d’aridité.
Ce filet, c’est l’espoir, c’est la vie qui se déverse, étincelante,
Sous ce soleil qui inonde tant d’Hommes de mirages,
Les éblouit et les égare.
LE CORPS SAIT.
Du cou au tronc, si ton corps te dit quelques maux,
Ses mots reflètent parfois ceux de l’âme,
Mais, souvent, rien de mal,
Il t’aide simplement à faire des pauses,
Il se tend pour que tu te relâches,
Il t’arrête car il a un temps d’avance,
Il prend soin de toi,
Ce sont des maux d’amour.
1,2,3…SOLEIL !
Les statistiques ont cette indélicatesse de prévoir l’avenir.
CAROLINE LA COCHONNE
…c’est avec le regard hagard de six heures du mat’ que l’enquête commence. Ce regard éclairant du « regard bovin ».
Il me semble de circonstances.
Fondamental de se mettre dans le cuir des personnages.
Impossible de rester en civil dans de telles situations.
L’enquête a été confiée à la BAC (Beef Anti-Criminal) à laquelle j’appartiens.
Enfilé le costume du bœuf au style antédiluvien. Nous avons franchement l’air de cons…ils ont ajouté une cloche. Pu— !.. nous ne sommes pas des vaches !…Nous ne travaillons pas chez Milka !…les administrations se caricaturent au quotidien…ces gars ne connaissent pas le terrain…Ce sont des « veau-rien » si j’osais l’écrire.
Refusée la castration…
Je fais comment après pour les enquêtes de meurtres dans les corridas ?..
Je mets quoi comme costume ?
Ça me fout les boules tiens !…
…Me voilà donc parti.
En ruminant…
…oui, professionnel jusqu’au bout des sabots.
Au poil.
J’ai même loué des mouches.
Alors, d’après les premiers éléments de l’enquête, effectivement, il apparaît bien que la Caroline serait bien une cochonne.
Une spécialiste du porc donc.
C’est bien ce qui se dit dans l’État où je suis…
(…..Silence)…
….ce qui est étonnant pour une tortue. Vous en conviendrez.
Et c’est à ce moment là que l’enquête a commencé à piétiner.
S’est mise à avancer à deux à l’heure.
Ce qui me laisse le temps de trouver un p’tit costume avec une carapace.
A rayures.
C’est mieux pour la ligne que les carreaux.
Ça me mincit.
En tout cas, « là-haut » , je les connais, avec leurs idées de camouflage, ils vont m’obliger à bouffer de la salade.
(…..Silence)…
Je continue mon enquête.
Là, je ne bouge plus.
Bientôt 8 heures de planques et de filature.
Nous avons déjà parcouru 2 mètres.
Elle avance bien cette enquête.