HANDICAPÉS DES COUILLES

Nous autres, les « normaux », ne mesurons pas l’épaisseur des sédiments de la force agglomérée chaque jour par une personne en situation de handicap.

Même avec la meilleure des volontés.

Car, nous autres, les « normaux », « nous » sommes beaucoup plus fragiles.

Paradoxe.

Ce sont l’apparence et nos facilités qui trompent.

Les personnes en situation de handicap sont bien plus courageuses.

Elles vivent chaque jour au-delà de « nos » peurs.

Dans une Atlantide hétérogène mais qui aurait ce pouvoir de calmer une humanité en train de rater sa vocation : celle d’éduquer.

LA QUEUE ET LA BOULE

La douceur des femmes est l’épaisseur d’air qui suspend la planète Terre,

Au cœur de rien, elle flotte, posée sur un coton, sans plus aucunes gravités,

Douces et légères,

Alors, je pose un homme sur cette sphère.

Je ne le retiens pas et le regarde gambader,

Laissons lui un peu temps, ce jeune chien, avec ses poils et sa queue en l’air,

Pour en faire une boule de flipper.

LA VESSIE PLEINE

Se soulager.

Du manque de dignité de l’Homme sur cette planète.

Pauvre de son éphémérité, il se venge de son éternité en la consommant comme un porc, comme une bête,

Un tirant sur la couverture pour en élever une plus épaisse que celle de ses voisins.

Porc parmi les porcs, je regarde mes mains,

Avec elles, je force l’image et l’écriture. J’anoblie mon l’existence.

Je l’adoucie. Lui redonne un sens.

En montrant et en partageant.

Et quand bien même ces mots et ces couleurs n’atteindraient personne, alors, je m’apaise doucement.

En laissant s’écouler l’énergie dans l’encre.

Avec elle, les mots pacifistes en guerre et dans le ventre.

EN GUERRE

Sodomiser un enfant, lui imposer une fellation sont des ignominies de l’espèce humaine.

Ce texte n’est pas un texte de cru.

C’est un texte de mots vivants qui ont pour utilité la description du plaisir lorsque les vocations sont respectées.

Ou bien le devoir du rappel de la réalité de l’ô-Dieu, Seigneur Jésus, pass’moi l’sel, j’ai une tache sur ma toge.

Les hommes qui ont fait, qui ont commis marchent lentement. La tête baissée. Parfois, ici et là, une tonsure qui mériterait d’être étendue par les ciseaux et les tondeuses de la Libération.

Ils marchent lentement car ils ont du temps. Se savent déjà inutiles. Et n’ont plus rien d’autres à faire. Ils ont abattu leur joker de la pulsion de la plus vile des manières.

Leurs obligés ont parlé. Ont réclamé. L’anormalité étendue et séculaire, bénie à tour de bras, jaillit aux quatre coins de la planète.

Des failles humaines en nappes de pétrole.

Partout des hommes à la queue. Leu Leu.

Comptez avec moi les vices de l’Homme.

Le vice du pouvoir et son corollaire, la Guerre. Les massacres, les exactions, les exodes, les expropriations. Par centaines. Dans le petit guide du manuel illustré à l’attention des nuls.

La mauvaise nouvelle est que l’Histoire n’est pas derrière.

Le vice de la possession et son corollaire, le vol, le détournement. L’appropriation du travail des autres; la taille, la dîme, la gabelle et booking.com.

Le sexe ?…n’est pas un vice. C’est une fonction. C’est l’érection des principes qui divise. La mise en oeuvre qui interroge.

Et le désœuvrement d’âmes dédiées aux œuvres du culte a délié les langues de ceux qui ne demandaient rien et profané sur quelques centimètres la totalité de leur intégrité, de leur honneur, de leur dignité.

Violé la profondeur des regards et la fierté de transmettre, d’éduquer.

Le temps est long lorsque les cinémas et les bars sont fermés. Force est de constater qu’il y a la queue aux presbytères.

Est ce à penser que le virus sodomite se propage plus facilement à la lueur des bougies. Que les portes lourdes sont d’excellents isolants phoniques. Que la lumière des vitraux aveugle le monde autour et pousse aux consentements et aux qu’on fesse..

Nous pourrons toujours écrire et vendre des livres sur les corollaires de la nature humaine, montrer du doigt, haïr.

Faire tourner à plein les machines de presse. Faire couler le jus du voyeurisme. Pomper du fric sur les relents d’aveux.

Ériger en maître une justice. Aveugle jusque là. Pourtant assise aux premiers rangs de messe du Dimanche…Justice divine….

…Ou bien réfléchir vraiment sur la nature de l’Homme.

Reconnaître avec ces monstres qu’ils ont violés des enfants et leurs idéaux.

Que l’humain n’est pas un culte.

Les textes et les mots n’ont pas de failles.

L’ADN, oui.

La mort annoncée de l’Homme le perverti.

Elle est lame du vice.

Une faucheuse et une trancheuse à principes.

C’est bien la faiblesse de l’Homme qu’il faut prendre en charge.

Pas ses maladies reconnues.

Faire taire le chien qui a aboyé est inutile.

Il a déjà brisé le silence d’autrui.

Et c’est en brisant le silence de ces porcs que les âmes noires reculent…

…se cachent, s’isolent en nombres et en ombres.

Et recommencent….

…Car le temps est long lorsque les cinémas et les bars sont fermés.

EN PASSANT…..XXXII

Si l’émotion était un clou, je serais fixé dans un tronc de bois.

MERLIN Leroy

Les régimes totalitaires sont faits pour être renversés. Par définition.

Lorsqu’une tête tombe, elle roule sur tous les pieds autour.

Elle montre du doigt le chemin à suivre.

CIAO-CES-COU (Proverbe Chinois)

Madame JAY LACHATTE KIMGRATH et Monsieur JAY LAQUEUE KIGONFL sont sur un bateau. Madame LACHATTE tombe à l’eau.

Elle est mouillée.

Les Noyés font du ski (Extrait)

L’existence est courte et mérite de se déverser.

Le rouge, le bleu, le rose sont bien plus beaux que le gris.

Aussi reposant soit il.

L’Archange CIEL

Les regards partagés créent un tunnel entre deux êtres.
Un vide d’air autour.
Tour à tour canal d’amour, brasier, bras de fer, cet espace sépare du monde autour ceux qui y sont liés.
Le regard est une extrémité du cœur. Parfois vitré au point de démasquer la bêtise, l’œil est à double tranchant. Il est plus ou moins aiguisé voire pas du tout.

Kim JONG-TRUMP

A FOND PLAT

Il faudra bien faire l’effort de soulever mon cercueil.

Et le porter sur 5 ou 6 mètres.

Mais la récompense est au bout, Messieurs Dames,

Pour ce cercueil, je vais faire un plan de table.

Autant l’organisation du portage devra être respectée,

Les petits devant et les grands derrière,

Pour que je garde la tête surélevée,

Sinon, si le sang descend à la tête, c’est le malaise assuré.

Autant le plan de table pourra être chahuté,

Je le dessine pour vous donner une idée,

Mais faites moi le plaisir de me contrarier,

De la fantaisie, bordel !

Je vais m’offrir le luxe d’un modèle pour poser 3 ou 4 culs de bouteilles,

Pour le reste, il sera bien plat. Vous pourrez installer les vôtres, la promiscuité ne me dérange pas,

Puis vous poserez, ici, saucissons, pâtés de tête, jambons. Je connais un fournisseur, vous m’en direz des nouvelles,

Et là, un petit cochon avec la queue en tire bouchon; je ne parle pas de celui qui est dans la caisse en bois,

Prenez donc un bout de fromage, ce sera le pied,

Au dessus des miens, on fera ensemble une belle promenade,

Et, avant de vous rendre aux funérailles, de venir à mon chevet,

Descendez donc dans ma cave, j’aimerais bien entendre le bruit du bouchon qui cède et le ahhhh ! qui précède,

Avant que je ne décède,

Faites vous plaisir, tout doit disparaître !

Et faites du bruit, s’il vous plaît.

Vous allez vous régaler !!! Je vous vois d’ici.