SOUPIR

Que reste t’il ?
Ce sentiment d’avoir été droit. Parfois gauche,
Cet air que l’on respire qui nous manque déjà,
Ces êtres que nous protégions, qui sont là,
Qui savent alors que tout sera plus moche.

Que reste t’il ?
Au matin, café, nuages, rosée et perles d’or,
Nous immobiles, la planète continue son effort,
Quand arrive le soir, leurs bras, leurs mains encore,
Sous les lumières qui projettent leurs corps.

Que reste t’il ?
De la bouche, ce mot qui sort,
Je t’aime encore plus fort,
Des images, les ombres, ces visages découpés à l’aurore,
Mais il est tard et tu t’en vas comme tu t’endors.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *