PETIT VELO DANS LA TETE

J’attendais l’écureuil de 18h17,
Il n’est pas venu.
J’espérais un tête à tête.
Nous ne nous sommes pas vus.

J’en rêvais malgré le froid,
Pressé, l’urgence a pris le dessus,
Pressé de quoi ?
Je ne le sais plus.

Se rendre important ?
Pourtant, personne ne m’attend…
Se valoriser au milieu des bois ?
Personne ne me voit…

Nombril dans cette nature, errant,
Au cœur d’elle qui ne bouge pas,
A peine pour faire plaisir au vent,
Elle plie mais ne rompt pas,

Elle observe le silence,
Ne se défend pas.
Mais, de l’éphémère, décide l’existence.

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