JAUNE DEVANT

Au cœur de la mécanique économique, la guerre, les virus et les catastrophes naturelles restent en deçà de la cupidité humaine au travers des âges.
Ils sont seulement prétextes.

Augmenter n’est pas une fatalité. C’est un réflexe simpliste de surenchère. C’est la technique de protectionnisme de ceux qui peuvent encore tirer des ficelles. Ils oublient dans leur raisonnement ceux qui s’en détachent. Ils reviendront d’une façon ou d’une autre. Le camembert sous la pile finit toujours par couler.

« Stabiliser », « réduire » pourrait aussi exister dans notre vocabulaire d’affaires. Ce qui n’exclut ni la prime au mérite, ni le réinvestissement technologique.
Mais ce mécanisme semble trop compliqué  pour le dirigeant « mortel » de passage. Il lui faut « tout », tout de suite et pour lui.

Les véritables challenges de la vie économique sont l’exploitation des résultats, la redistribution, le partage, les provisions sur risques comme les hausses du prix de l’énergie par exemple. Ou les provisions pour un « confort sociétal » en maintenant un âge de la retraite cohérent avec l’espérance de vie en bonne santé.

Laissons de côté les sectaires de la politique : il ne s’agit pas de communisme mais du vivre ensemble.

En d’autres termes, un pays riche est un pays qui partage les profits qui
n’ont plus de sens.

Lao-Tseu écrit : « Quand les gros sont maigres, il y a longtemps que
les maigres sont morts ».

La surenchère n’est donc qu’une spirale.

Et, un jour, l’avion décroche.

C’est le jour de la fameuse étincelle. Ce jour là, toutes les classes finiront par verser dans la tombe .

Ne venez pas me dire que vous n’avez pas été prévenus. Vous savez maintenant.