1 CHEF 2 MARBRES

La peau de l’Homme moderne se transforme; passant de fin voile rose translucide à cuir revêche.

C’est quand même bien mieux qu’au Moyen-âge: il n’y avait pas d’illusion à l’époque. Le glaive d’un côté. Le biberon de l’autre. Ils commençaient par là où nous finissons.
Par la sauvagerie.

Et, parfois, comme une pause dans l’usine de découpe, un arc-en-ciel au dessus de Verdun, nous rencontrons des instants de cette « polésie » chère à Desproges.

Le cuir s’assouplit.

Ce qui permet, à sa revente, d’obtenir un meilleur prix.

Ou bien, aussi, au glaive des émotions d’y pénétrer plus facilement.
Parfois jusqu’à la garde.

Nous voilà à choisir : empalé par la « polésie » ou par l’ennemi.

Voilà pourquoi, dans la meute, le chef sera le solitaire.
Dépeuplé de liens, il est le seul à pouvoir conduire à la victoire.

L’AN-CULÉ

2020 : l’an foiré…
2021 : l’an pire contre attaque…
2022 : l’an merdeur….

An-core un inconnu célèbre

C’est chouette le cinéma.

Surtout les productions chinoises.

A venir d’ailleurs : Le pan ! Golin.
C’est l’histoire d’une dictature qui accuse une bête ayant le physique de la disgrâce et qui permet aux gouvernants de cette dictature de se laver de leurs errances dans un contexte de pandémie mondiale.
Une satyre sur l’hypocrisie et la malhonnêteté.
Une réflexion sur les apparences qui restent trompeuses.
Après la Peste, le Choléra, la grippe Espagnole, le nouveau virus se nomme le Communisme. Il attaque les cellules de l’expression libre et dérègle les terminaisons cérébrales de la peur. Et pendant que l’animal pend au bout d’une corde, le directeur camarade communiste en profite pour inonder le monde de contrefaçons fabriquées à l’oxyde de coudes et au Yen symbolique.
En faisant fondre les pôles et en tapotant sur la tienne. D’épaule.

Il y aura une suite : Le pan ! Dents la messe !
Un film d’horreurs qui se passe au sein du Vatican.
Avec les mêmes costumes que dans « Massacres à la tronçonneuse ».
Mais blancs.
César des meilleurs costumes à venir.
Ce sont les mêmes pour les deux films.
Gris pour le premier.
Une base « pyjama  » pour tromper les spectateurs.

Des façades de simplicité.
Habillant des socles de fines perversions.

Les premiers nient celles de leur rapport à l’argent pendant qu’ils l’entassent sous le poids d’une chape de plomb.

Les seconds cachent sous leurs toges celles de leurs rapports interdits avec de jeunes enfants auxquels « on » explique que les cierges ne se tiennent pas que dans les mains. Alors que ma maman m’a toujours dit qu’on ne parlait pas la bouche pleine.

Autant le premier film te fait réfléchir,  autant le second te met à genoux.

Et si on jouait au jeu de  » si j’étais », et bien « Si j’étais un cinéaste de talent », j’aimerais réaliser :  » L’ an-culé ».
Un péplum sur l’histoire de l’Homme.
Sous le format populaire actuel d’une série.
Comme Dallas mais en plus long.
Le seigneur des anneaux à côté serait un court-métrage.
J’ai déjà des financements de mécènes Juifs, de descendants de Noirs et d’indiens d’Amérique…et je n’ai pas encore cherché…!
Les studios Weinstein sont libres.
Kévin Spacey est pressenti en acteur principal mais la concurrence est rude.
DSK a déjà envoyé un CV.
J’ai passé une annonce dans les rangs du Ku KLux Klan.
Et en Afrique du Sud.  Où, évidemment, à part Ted, tout va mieux.
En sus, un courrier au Président de la Fédération française de chasse  : il va me falloir des figurants : dès qui parlent pas, qui font des ricochets avec leurs doigts.
Ça se présente bien.

J’arrive à 50 ans et me rend compte que je me suis trompé depuis le début : ce n’est pas « le monde qui est injuste » mais l’espèce humaine qui ne le mérite pas.

Soit « le créateur » nous a conçu avec un cerveau trop petit soit il y a une erreur de proportions.

A moins que « le créateur » lui même ne soit comme le Père Noël : une ordure.